| Résumé : |
La Terre souffre, se dégrade et va devenir de moins en moins habitable. Répondre en profondeur à ces bouleversements écologiques demande d’aller à leurs racines, qui sont spirituelles. L’enjeu n’est pas seulement de «sauvegarder la création», mais d’opérer une véritable conversion intérieure, individuelle et collective. Une première exigence, fondamentale, est de changer notre regard sur la nature, réduite par le système économique dominant à un décor, un capital, un stock de matières premières ou une marchandise. La tradition biblique offre de précieuses ressources pour développer une nouvelle vision. À partir d’une lecture écospirituelle de la Bible, l’auteur déploie une vision dynamique et réenchantée de la nature comme création, manifestation et lieu de Dieu, histoire en évolution, don gratuit et toile d’interrelations. Un appel à participer à la transfiguration du monde et à accomplir l’unité entre le cosmique, l’humain et le divin, en cultivant des vertus comme l’humilité, l’émerveillement, la responsabilité, la gratitude et l’espérance. Motivation de l’auteur À travers une lecture des textes à la fois critique et créative, en résonance avec la sensibilité et la science contemporaines, ce livre montre que la Bible, souvent accusée d’être antiécologique, offre une vision de la création très actuelle et féconde pour faire la paix avec la Terre, opérer la transition vers des sociétés plus justes et respectueuses du vivant. L’auteur Sociologue et écothéologien d’enracinement orthodoxe, Michel Maxime Egger est auteur d’essais sur l’écopsychologie et l’écospiritualité, dont La Terre comme soi-même (Labor et Fides) et Réenchanter notre relation au vivant (Jouvence). Il se définit comme un «apprenti méditant-militant» et anime le site www.trilogies.org. |
261 Théologie de la Mission : Approche théologique
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